Le sport est essentiel à tous les âges. Mais pour les enfants, il est capital. C’est en effet dans les plus jeunes années que se bâtit le capital musculaire, un capital qui, même si votre enfant arrête une fois adulte la pratique de son sport préféré, fera clairement la différence sur sa santé, en gardant à bonne distance les risques d’obésité ou encore de problèmes articulaires. Tout ça sans compter le fait que le sport permet à l’enfant même très jeune de se sociabiliser, de développer son estime de lui tout en apprenant le respect des autres. Bref : les petits et même tout-petits ont besoin de bouger ! Attention toutefois à respecter certaines règles… On fait le point !
À partir de 2 ans et jusqu’à 7 ans : point de sport mais un éveil
Avant 7 ans, il n’est pas souhaitable d’inscrire votre enfant à un cours de sport. Il est en effet préférable d’attendre que son développement psychomoteur, sa proprioception, sa notion de la vitesse et de la force, sa coordination, son équilibre, bref de nombreux paramètres, soient bien installés et intégrés. Pour autant, l’éveil au mouvement et à la tonicité peut tout à fait commencer dès l’âge de 2 ans au travers d’activités toutes douces partagées avec les parents, ceci ayant en plus le large bénéfice de resserrer les liens d’attachement, chose non négligeable. Au programme donc, les séances de « bébés-nageurs » et de « baby-gym ». Mais pas seulement : le principal est que votre tout-petit se dépense et bouge au travers d’activités dites « non structurées », c’est-à-dire sans règles précises et juste fondées sur la notion de plaisir et de défoulement. C’est le moment idéal pour diversifier au maximum les expériences : trottinette, vélo, jeux de ballon improvisés, balades… Vous avez l’embarras du choix !
Entre 7 et 8 ans : le bon timing pour choisir un sport
À partir de 7 ans, un enfant est généralement prêt (s’il en a envie !) à s’investir dans un sport en particulier. Cependant il est encore un petit bout-de-chou, alors il est préférable de s’orienter vers des activités qui font travailler les muscles de manière symétrique, tout en ciblant le sens de la coordination et de l’équilibre. La gymnastique, la natation, les arts martiaux ou encore la danse sont de bons exemples. Mais si votre bambin ne jure que par le tennis (sport par définition dissymétrique) et rêve déjà de remporter Roland-Garros une fois grand, ne l’en empêchez pas. Assurez-vous simplement que l’encadrement est cohérent et qu’on le fait travailler avec un soucis d’alignement postural et d’équilibre droite-gauche. Ceci lui évitera bien des douleurs une fois à l’âge adulte.
Pour ce qui est des sports clairement d’endurance comme la course à pied, il est préférable d’attendre ses 10 ans.
Entre 8 et 12 ans : le perfectionnement et pourquoi pas la compétition !
Le sport est une bonne façon d’apprendre à votre enfant le sens de l’engagement, de l’investissement. Lui apprendre à ne pas baisser les bras, à persévérer, à s’accrocher. À y croire ! Boostez-le sans jamais le contraindre (oui, c’est un travail d’équilibre toujours très subtil lorsqu’on est parent). Insistez sur les notions de régularité et de rigueur qui vont de pair avec le perfectionnement, mais laissez-le toujours libre de choisir si oui ou non, il veut se lancer dans la compétition.
Mon enfant ne veut pas faire de sport ! Que faire ?
Si l’activité physique est essentielle, le sport n’a jamais été une obligation ! Il y a plein de façons de se dépenser suffisamment et quotidiennement sans faire précisément de sport. Le plus important est que votre enfant trouve un moyen de s’exprimer, de se réaliser, et de s’investir. Et ce peut être dans la musique, la peinture, le dessin ou la poterie ! Ce qui compte sera toujours que votre enfant s’épanouisse dans l’activité qu’il aura choisie, lui.