Considérer que le corps et le mental ne font qu’un, et en prendre soin, le soigner et le soulager parfois, dans sa globalité et avec des moyens naturels, en-dehors du circuit et des protocoles de la médecine classique et conventionnelle dite allopathique. De plus en plus de personnes aujourd’hui se tournent vers des méthodes alternatives, des médecines dites douces, pour entretenir ou retrouver leur bien-être tant physique que psychologique, puisque l’un ne va pas sans l’autre. Mais la diversité des courants et des possibilités peut parfois laisser un peu perplexe, et surtout perdu. Vous savez, vous, quelles différences il y a entre un naturopathe, un phytothérapeute et un aromathérapeute ?
On vous explique !
La naturopathie, la racine de tout
Peut-être serez-vous surpris d’apprendre qu’après la médecine traditionnelle chinoise et après la médecine ayurvédique, l’OMS classe la naturopathie au 3e rang des médecines traditionnelles mondiales. Si vous vous posiez la question, oui, la naturopathie est donc une pratique reconnue. Selon l’OMS toujours, elle est « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ». Autrement dit, plus que de traiter une pathologie, la naturopathie vise davantage à préserver le capital santé d’un individu, ou plutôt à apprendre à cet individu à devenir acteur de ce précieux capital, grâce à un mode de vie plus sain, plus naturel, et plus éco-responsable. À ce titre, le naturopathe est sûrement plus un éducateur de santé et de mieux vivre, qu’un « simple » thérapeute. Il dispose pour cette mission de plusieurs outils, dont la phytothérapie et l’aromathérapie, mais pas seulement. Il a des compétences en nutrition, il peut également utiliser l’homéopathie, des techniques de gestion du stress et même certaines méthodes de manipulations physiques.
La phytothérapie, la santé par les plantes
La phytothérapie est donc l’une des branches de la naturopathie, et probablement la plus ancienne. Dans toutes les civilisations ancestrales, les plantes ont toujours été utilisées pour leurs propriétés sur la santé. Aujourd’hui reconnue par les médecins, il arrive même que certains la prescrivent en complément d’un traitement conventionnel.
La phytothérapie se base sur l’action du totum de la plante, c’est-à-dire la totalité des molécules qui la composent, la plante dans sa totalité. Mais attention : qui dit naturel ne dit pas nécessairement sans risque ni effets secondaires. Se soigner par les plantes, cela ne s’improvise pas. Et si avant il convenait de s’adresser à un herboriste, maintenant, c’est vers le phytothérapeute qu’il faut se tourner.
L’aromathérapie, quand la santé se trouve dans l’essence des plantes
Le terme « aromathérapie » a été créé en 1928 par le pharmacien français René-Maurice Gattefossé. Cette méthode de soin naturel travaille exclusivement avec les plantes dites aromatiques, et plus particulièrement leurs essences que l’on appelle plus communément les huiles essentielles. Ces dernières sont des principes actifs très puissants. C’est pour cela que l’appellation de « médecine douce » destinée à l’aromathérapie peut être sujette à des controverses. Car en effet, leur utilisation demande une grande prudence, et surtout de très grandes connaissances ! La science des essences, cela s’apprend, et pour faire un bon usage des huiles essentielles, mieux vaut toujours s’adresser à quelqu’un dont c’est la profession et la spécialité : un aromathérapeute.