Running, natation, équitation, escalade, CrossFit, Zumba ou encore Yoga, selon vous, quel point commun ont ces pratiques sportives ?
Toutes ces activités physiques gagnent énormément à être complétées par des séances de Pilates !
On vous explique pourquoi et comment dans notre dossier spécial.
Pilates et running
Vous êtes passionné(e) de running ou simple amateur(trice) de course à pied le dimanche matin ?
Le Pilates peut vous aider à vous protéger des blessures tout en améliorant vos performances, et donc votre plaisir !
Toute la semaine, vous n’attendez qu’une seule chose, chausser vos baskets et aller courir, avaler des kilomètres avec votre foulée régulière, sentir votre cœur battre dans votre poitrine, et voir tous vos soucis s’avanouir à chaque expiration ?
Indéniablement, vous êtes accroc au running, au footing ou encore à la course à pied !
Mais attention : courir oui, mais pas n’importe comment, et surtout pas sans gainage. Justement, ce gainage qui vous protègera des blessures autant qu’il améliorera vos performances, la méthode Pilates peut vous aider à le développer.
Le gainage, c’est quoi ?
Quand on parle de gainage, on pense essentiellement et en premier lieu à la force abdominale. En réalité, le gainage concerne tous les muscles du corps, notamment et en plus des abdominaux, les fessiers et les muscles du dos comme les dorsaux et les lombaires.
Le travail de gainage cible son action sur les muscles posturaux, c’est-à-dire les muscles profonds du corps, ceux qui « tiennent » votre posture stable. Pour vous donner une image, si vous n’aviez aucune force de gainage, votre corps serait comme de la pâte à modeler toute molle : vous ne tiendriez pas debout !
Pourquoi le gainage est si important en running ?
Quel que soit votre niveau en course à pied, il y a une chose qu’il est impossible d’éviter lorsque l’on pratique le running : les impacts au sol. Et vous savez forcément combien ils sont néfastes pour votre corps et en particulier pour vos articulations.
Concrètement, le fait d’être gainé(e) va vous permettre en quelques sortes « d’amortir » ces impacts répétés lors de la course. C’est un peu comme si à chaque foulée, au lieu de « tomber » dans le sol, vous alliez « rebondir ». Là est le secret. Et en plus de vous éviter de nombreuses douleurs classiques chez les adeptes du footing, vous verrez, grâce à ce gainage actif, que davantage de légèreté dans votre foulée aura comme effet franchement satisfaisant une nette amélioration de vos performances.
Les avantages du gainage Pilates pour les coureurs
Si vous êtes un(e) fana du running, c’est que vous aimez l’action, le mouvement, la transpiration ! Alors, les exercices de gainage statiques (les éternelles planches ventrales et latérales qu’il faut tenir sans bouger mais en s’ennuyant profondément), non merci !
Mais c’était sans compter sur la méthode Pilates, une méthode s’inspirant largement du yoga et de la danse, bref des disciplines certes douces, mais en mouvement. Autrement dit, les exercices de gainage issus du Pilates ne sont pas monotones. Le corps n’est pas dans une position de « blocage ». C’est même tout le contraire, puisque le Pilates nous apprend à sentir cette force profonde et stabilisatrice dans le moindre geste, le moindre mouvement, la moindre action. Et nul doute que vous retrouverez cette force essentielle ensuite pendant vos séances de course à pied.
Les autres bienfaits du Pilates pour les adeptes de la course à pied
Le travail de la respiration
En tant que coureur ou coureuse, vous savez combien le souffle est important, voire crucial. Mais bien souvent et en plein effort, il est difficile de se concentrer sur sa respiration. Du coup, au lieu d’être l’élément porteur, le souffle devient un acte simplement réflexe bien difficile à synchroniser sur sa foulée.
La méthode Pilates se base, et c’est là un de ses fondements, sur une conscience de la respiration accrue, une conscience qui, indéniablement, donne de l’énergie sans engendrer de tensions. Alors que la plupart des coureurs ont un souffle qui suit (plus ou moins péniblement) leur foulée, ce devrait être l’inverse : la foulée qui suit le rythme du souffle ! Et ça, il n’y a pas mieux que le Pilates pour vous l’apprendre.
La préservation du plancher pelvien
Hommes ou femmes, tout le monde a un plancher pelvien qui subit des pressions et la pesanteur naturelle. Les impacts au sol liés à la pratique de la course à pied sont profondément néfastes pour ce périnée, comme on l’appelle également.
Quel que soit le sexe, les risques sont les mêmes : incontinences urinaires et fécales.
Avoir un plancher pelvien entraîné, plus solide et résistant mieux aux chocs et aux pressions, est donc essentiel pour un coureur ou une coureuse ! Et ça encore, il n’y a que la pratique régulière du Pilates, en complément de vos séances de running, qui peut vous l’apporter !
Pilates et natation
Vous êtes un(e) adepte de la natation ou bien vous envisagez de vous y mettre ?
Voyez tout ce que la pratique du Pilates en complément de vos longueurs aquatiques peut vous apporter !
La natation est sûrement l’une des activités physiques qui a la meilleure des réputations. Pratiqué en presque apesanteur, ce sport a l’avantage de ne pas impacter les articulations. À la fois douce et complète, la natation est même conseillée aux personnes ayant des problèmes de dos et aux futures mamans bien avancées dans leur grossesse.
Pourtant, pourtant…
Nager de façon répétée avec un gainage abdominal insuffisant ou un alignement incorrect n’est pas sans danger. Et justement, le gainage et l’alignement, c’est bien une affaire de Pilates !
Focus sur tout ce que peut vous apporter la fameuse méthode conçue par Joseph Hubertus Pilates en complément de votre entraînement, intensif ou plus modeste, de nageur ou nageuse !
Les risques de la natation
Effectivement, nager ne présente absolument aucun danger pour les articulations. C’est ailleurs que les risques se posent, et plus précisément au niveau musculaire.
En effet, la natation implique une répétition constante des mêmes mouvements. Et ces mouvements, s’ils sont mal réalisés, notamment à cause d’un mauvais placement, d’un gainage trop faible, ou tout simplement d’une mauvaise compréhension de la mécanique corporelle, peuvent induire des lésions au niveau des muscles. Le plus souvent, ces lésions se traduisent par des crampes, des claquages ou des tendinites, ces dernières se localisant surtout au niveau des épaules et des genoux.
En ce qui concerne la santé du dos, il est vrai que la natation est recommandée aux personnes souffrant de douleurs à l’arrière du corps. Pour autant, toutes les nages ne sont pas sans danger. C’est le cas malheureusement de celle la plus pratiquée : la brasse. Là encore, avec un manque de gainage et un alignement incorrect, ce type de nage est souvent à l’origine de douleurs au niveau des lombaires et des cervicales.
Les bienfaits du Pilates pour les nageurs
La pratique du Pilates est un plus indéniable pour les adeptes de la natation. Tous les mouvements de la méthode ayant comme objectif un travail sur l’alignement correct de l’axe vertébral et un renforcement des muscles abdominaux profonds, le Pilates va permettre aux nageurs d’améliorer leur posture, dans la vie de tous les jours certes, mais dans l’eau aussi pendant leurs longueurs.
Mieux gainé et avec un alignement des vertèbres correct, le corps du nageur est ainsi protégé des blessures et des douleurs, mais ça n’est pas tout. Leur propulsion dans l’eau sera nécessairement changée, et surtout améliorée.
Autrement dit, le Pilates en complément de la natation permet :
- De se prémunir des risques ;
- D’augmenter ses performances ;
Un second point encore plus optimisé par la maîtrise de la respiration, chose qui s’acquière en pratiquant la méthode Pilates régulièrement. Et tous les nageurs confirmés vous le diront : pour bien nager, il faut savoir placer son souffle au bon endroit et au bon moment.
Le Pilates : des concepts et des mouvements transposables à la natation !
La méthode Pilates se fonde sur des principes fondamentaux :
- Le contrôle
- La concentration
- La précision
- La fluidité
- La synchronisation
Autant de concepts qui s’appliquent à la perfection à la pratique de la natation, bras et jambes devant travailler de façon parfaitement coordonnée et calée sur la respiration.
C’est ainsi que même si tous les mouvements de la méthode sont intéressants à travailler pour améliorer sa posture et son gainage, certains plus particulièrement conviennent à merveille aux nageurs : le Swimming (on s’en serait douté !), le Single Leg Strech, le Single Leg Kick, ou encore le Swan Dive.
Indéniablement, natation et Pilates, c’est un grand OUI !
Pilates et escalade
Le Pilates et l’escalade, deux disciplines urbaines clairement en vogue et complémentaires, osmotiques pourrait-on presque dire.
Découvrez pourquoi juste ici !
Depuis quelques années, l’escalade est devenue un sport en vogue. D’ailleurs et comme la méthode Pilates, la grimpe est davantage une discipline qu’un « sport ».
L’escalade demande en effet un engagement conscient de tout le corps ainsi qu’une vraie concentration mentale.
Résultat ?
Un développement harmonieux de toute la masse musculaire, une conscience de soi-même accrue, une capacité de canalisation des pensées augmentée et de fait, une diminution du stress quotidien des plus notables.
Tiens, tiens… Cela ne vous rappelle rien encore une fois ?
Eh oui, le Pilates offre les mêmes bienfaits ! Mais loin de n’être que deux pratiques aboutissant aux mêmes résultats, escalade et Pilates se complètent absolument, de telle sorte que pratiquer les deux régulièrement vous boostera clairement et optimisera très certainement vos performances dans ces deux disciplines archi-complètes.
Grimpe et yoga : une complémentarité déjà bien connue !
Vous n’aurez qu’à demander à n’importe quel grimpeur passionné, et il vous répondra ABSOLUMENT ! Le yoga fait partie intégrante de « l’entraînement » de nombreux adeptes de l’escalade. Car en pratiquant la grimpe, que ce soit en salle, en bloc, ou en extérieur, on se rend tout de suite compte que l’escalade, ce n’est pas que tirer sur ses bras pour atteindre une prise toute petite et toujours plus loin, tout en s’agrippant de toutes ses forces à celles qui restent, de moins en moins nombreuses.
Grimper, c’est bien plus que cela, de la même façon que faire des postures de yoga, ce n’est pas juste se tordre comme si on voulait faire un nœud improbable avec son corps.
Le réel objectif de ces deux disciplines réside plutôt dans l’idée d’une fusion entre le corps, l’esprit, et la nature environnante. Une « complétude » qui permet de progresser rapidement, et surtout de s’épanouir davantage dans chacune de ces activités.
Mais le yoga n’est pas la seule discipline dite « douce » qui se combine à merveille avec l’escalade. Le Pilates le fait tout autant, et peut-être même avec un petit quelque chose de plus…
Pilates et escalade : une combinaison gagnante !
Si vous vous intéressez à la méthode Pilates, vous savez forcément combien son fondateur, Joseph Hubertus Pilates, s’est inspiré du yoga qu’il trouvait fascinant pour créer sa méthode révolutionnaire. Aucune surprise donc à ce que les grimpeurs de tous les niveaux et de tous les horizons y retrouvent avec plaisir la même intention d’union entre le corps et la tête, la même conscience du corps dans son grand tout, la même exigence dans la précision du placement, aussi.
Autant de choses qui peuvent évidemment servir à tous ceux qui pratiquent l’escalade, quel que soit le type d’inclinaison à gravir (bloc, mur artificiel ou pente naturelle).
Comme le yoga, le Pilates développe la souplesse, dont un minimum est nécessaire pour être capable de s’étirer jusqu’aux prises les plus inaccessibles. Mais le petit truc en plus du Pilates par rapport au yoga et pour les grimpeurs, c’est le travail du Centre, encore appelé le Core, autrement dit la force abdominale profonde. Un peu comme un « harnais supplémentaire et intérieur », le Centre est un véritable soutien, qui assure et supporte.
Le gainage travaillé en Pilates : un grand atout pour les grimpeurs
Car pour grimper bien, un grimpeur doit avoir une posture et surtout une stabilité de cette dernière bien solide.
Et qu’est-ce qui maintient la colonne vertébrale, les viscères, et participe au contrôle de la respiration (indispensable aussi car pour grimper bien, il faut grimper serein !) ?
Absolument ! Les abdominaux ! Et plus ils sont profonds, mieux c’est.
Ça tombe bien, car ce sont justement ceux-là que la méthode Pilates travaille en priorité. Grâce à un Centre fort et solide, l’escalade de n’importe quelle paroi change pour passer d’un obstacle à un objectif. En étant gainé(e), les 4 membres deviennent beaucoup plus faciles à mobiliser, comme plus lestes et capables d’exécuter les mouvements nécessaires à la grimpe de façon plus déliée, et donc plus efficace et plaisante.
Mais ce n’est pas tout : un Centre puissant permet également d’avoir davantage d’impulsion et d’équilibre, autres choses absolument essentielles à tout grimpeur, débutant ou plus confirmé.
Indéniablement, si vous êtes féru(e) d’escalade ou que vous souhaitez vous y mettre, renforcer votre training par quelques séances régulières de Pilates n’aura que des bons effets sur votre progression et votre plaisir à grimper.
Pilates et équitation
Vous pensez qu’entre le Pilates et l’équitation, il y a un monde ?
Eh bien, détrompez-vous !
Extrêmement similaires et absolument complémentaires, ces deux disciplines se complètent à merveille…
Allez ! Continuons notre dossier spécial sur le Pilates et ses bienfaits en complément d’une autre pratique sportive. À présent, zoom sur l’équitation.
Un peu comme la méthode Pilates, l’équitation est loin de n’être qu’un sport, une activité physique ordinaire. Monter à cheval s’avère être effectivement hyper efficace pour muscler l’ensemble de son corps, mais également pour se vider la tête, et régénérer ses méninges au contact de l’animal. Une belle similitude et, vous verrez, une surprenante alchimie qui offre à tous les cavaliers, débutants ou plus accomplis, une compréhension de leurs mouvements et une liberté de ces derniers.
Résultats : un dialogue plus aisé avec le cheval et une amélioration de la posture sur la selle, ouvrant la perspective de meilleures performances, le tout avec plus de confort.
Définitivement, Pilates et équitation, c’est une affaire qui fonctionne au poil !
Pilates et équitation : ces sports archi-complets qui n’en ont pas l’air…
Si vous avez déjà regardé un cours de Pilates sans y participer, il se peut que vous ayez pensé qu’il ne se passait pas grand-chose et que ça n’avait vraiment pas l’air difficile, ni efficace d’ailleurs.
Pourtant, ce qui a l’air immobile de l’extérieur est en réalité ultra profond dans le travail musculaire. Eh bien, il en va exactement de même avec l’équitation.
Sans la pratiquer, on pourrait en toute bonne foi croire qu’il s’agit de réussir à monter sur sa monture (et c’est déjà ça !), mais que pour le reste, il suffit de laisser le cheval faire l’effort tandis que le cavalier se contente d’être assis et de profiter du paysage. Que nenni ! Absolument tous les muscles du corps sont engagés et sollicités pour monter à cheval. Et parfois même sans s’en rendre vraiment compte sur le moment (par contre on le sent bien après avec les courbatures !).
Le travail abdominal, par exemple, est automatique. Car pour suivre les mouvements de l’animal, qu’il soit au pas, au trot, ou au galop, vous ne pouvez pas faire autrement que d’être gainé(e). De la même façon, c’est instinctivement que vous allez vous redresser (donc faire travailler les muscles du dos), et contracter tous les muscles de votre bassin afin de vous sentir dans une assise stable (ou à peu près !).
Le haut du corps, quant à lui, n’est pas en reste : car même si vos bras doivent rester souples pour tenir les rênes, ils doivent néanmoins être tenus, portés. Un peu comme en séance de Pilates où le port de bras tout simple, bien que sans poids ni haltères, donne un joli galbe aux épaules et aux triceps.
Enfin, le bas du corps avec les jambes. Immobiles et pendouillantes par-dessus la selle pensez-vous ? Eh bien non, pas du tout ! Mollets et adducteurs bossent sec pour vous maintenir sur votre monture. Et ça, c’est super pour fuseler les gambettes, comme dans les Single Leg Strech et autres Side Kick de la méthode Pilates !
Pilates et équitation : deux sports connus pour leur effet anti-stress
Tout comme pour le Pilates, l’équitation est une discipline qui exige de la concentration. Mais pas le genre de concentration qui serre et oppresse le cerveau comme c’est le cas quand on planche sur un dossier compliqué pour le travail. Non. Le style de concentration qui demande aussi une ouverture et une décontraction certaine pour communiquer correctement avec le cheval.
Autrement dit, pas d’autre choix que de vous déconnecter de votre quotidien, de vous vider la tête de vos éternelles réflexions. Et ça, il n’y a pas mieux pour se détendre, pour faire baisser les niveaux de stress et d’angoisse, et ressentir, dès la séance terminée, un sentiment de calme et de bien-être tout simplement délicieux.
Définitivement, la méthode Pilates et l’équitation sont des disciplines physiques et mentales complètes qui se ressemblent et s’apportent mutuellement. Si vous avez du mal à vous centrer sur vous en séance Pilates, vous mettre à l’écoute de votre cheval vous apprendra cet art qui consiste à être dans l’instant présent, le moment T. Si, en tant que cavalier, vous ressentez des maux de dos, le Pilates vous permettra d’acquérir cette posture et cette solidité dans votre maintien nécessaires et essentielles pour pratiquer l’équitation.
Autrement dit, le mariage entre sport équestre et Pilates, c’est clairement un grand OUI !
Pilates et CrossFit
Vous aimez l’explosivité du CrossFit et vous avez besoin de vous décharger de toute votre énergie pendant vos séances d’entraînement ?
Super ! Mais intéressez-vous à la méthode Pilates en complément : vous avez tout à y gagner !
Sans aucun doute, le Pilates et le CrossFit sont les deux méthodes physiques les plus en vogue du moment. Mais d’ordinaire, on aurait tendance à opposer ces deux disciplines, faisant passer le Pilates pour une méthode « seulement » toute douce, radicalement différente de l’explosivité de mise dans les séances d’entrainement des crossfitteurs et crossfitteuses.
Pourtant, les adeptes de ce cross training nouvelle génération combinant la force athlétique, la puissance musculaire et l’endurance auraient tout intérêt à s’intéresser de plus près au Pilates, en complément de leur entrainement CrossFit spécifique. Car bien plus qu’une « séance repos » de temps en temps, le Pilates est une discipline qui, pratiquée régulièrement, peut clairement améliorer les performances de tous les aficionados de CrossFit, qu’ils soient amateurs ou plus confirmés.
Le CrossFit : oui, mais…
Le grand objectif du CrossFit, c’est bien sûr de brûler des calories, et à fond ! Et en effet, ça marche ! Grâce à un panel hyper varié de mouvements et d’exercices alternant la muscu, voire l’haltérophilie, et le fitness, le tout à un haut niveau d’intensité et avec des temps de récupération largement raccourcis par rapport à un entrainement classique, le CrossFit (qui se traduit littéralement par « entraînement croisé ») réussit son pari et, inévitablement, les résultats sur le développement de la musculature et la fonte des graisses se font voir très rapidement. Et ça, c’est aussi motivant que satisfaisant.
Le hic, c’est que ce type d’entraînement que l’on peut sans exagérer qualifier d’explosif n’est pas sans risques. Pour preuve, les blessures récurrentes des pratiquants de ce cross training, tant au niveau des structures musculaires que des structures articulaires.
Le Pilates en complément d’un entraînement CrossFit : un grand oui, mais pourquoi ?
La précision et la compréhension des mouvements exigées dans la méthode Pilates sont les compléments idéaux de tous les crossfitteurs et crossfitteuses qui veulent booster leurs résultats tout en éloignant le risque de blessures.
Le Pilates permet d’augmenter la stabilité musculaire et articulaire
Et par là même, d’éviter les blessures dues à des mouvements ou à des efforts trop intenses ou exécutés trop rapidement. Cela parce que le Pilates cible le travail sur les muscles profonds, ceux dits « porteurs », c’est-à-dire ceux qui soutiennent tout l’ensemble du reste du corps.
Tandis que le CrossFit insiste sur l’entraînement des gros muscles qui sont pour la plupart superficiels, le Pilates, lui, vous donnera une sorte de « socle corporel » garantissant une stabilité de vos articulations et de tout votre système musculaire.
Le Pilates, ou la maîtrise qui change tout
Pour aller à un endroit, il est nécessaire de connaître le bon chemin…
Eh bien, l’entraînement physique au travers d’exercices, c’est exactement la même chose. Pour réaliser un mouvement, il faut savoir à quel muscle s’adresser. Il faut savoir l’isoler pour le faire travailler correctement.
Il est très peu probable qu’un prof de CrossFit vous apprenne comment est faite votre anatomie, comment fonctionne la mécanique de votre corps. Tout simplement parce que ce n’est pas l’objet de son cours. Le Pilates, lui, vous l’apprend. Et grâce à cette connaissance de vous-même, conjuguée à une concentration optimale, vous ferez vos séances de cross training avec infiniment plus de précision, et donc, infiniment plus de résultats positifs.
Le neutre et le Centre de la méthode Pilates : les 2 points qui changent tout
Que ce soit en enchaînant les squats, les pompes, les soulevés d’haltères, que ce soit en poussant des pneus de tracteurs, en secouant des cordes qui pèsent des tonnes, ou en accumulant des sauts plus ou moins réceptionnés à cause de la vitesse exigée, la colonne vertébrale subit des chocs incroyables durant une séance de CrossFit.
Tantôt tiraillées, tantôt compressées, les vertèbres de votre axe si essentiel souffrent, inévitablement. À ce titre, la conscience d’un placement sain dans le neutre lombaire et la stabilité de ce placement grâce à une force centrale puissante vous garantit une sécurité autrement totalement absente pour votre dos, et surtout le bas de votre dos qui sinon, risque bien de devenir rapidement douloureux à force de séances trop brusques et trop intenses.
Pilates et Zumba
Vous êtes fana de Zumba et pour vous, les méthodes dites « douces », ça n’est même pas la peine d’y penser ?
Hummm… Il est très possible que notre dossier vous fasse revoir votre avis !
Programme de fitness hyper cardio mêlant de façon originale et ludique la danse sur des airs latinos endiablés à des exercices aérobic plutôt intenses, la Zumba est devenue en quelques années la grande star de tous les clubs de remise en forme.
La raison de ce succès incroyable : une dépense énergétique d’environ 500 calories en une seule séance ! Voilà de quoi, il est vrai, motiver les troupes.
Pour autant et même si la Zumba est supposée être abordable par n’importe qui (c’est-à-dire tout le monde, sportifs et sportives ou pas), ce type d’activité physique n’est pas sans risques.
Des risques que la méthode Pilates pourrait bien vous aider à éviter. En effet et même si ces 2 sports peuvent paraître diamétralement opposés, ils se conjuguent à merveille !
La Zumba, en fait, c’est quoi ?
Pour la petite histoire (c’est toujours bien les petites histoires, ça donne des trucs à raconter à table ou en soirée !), la Zumba a été inventée par hasard par un prof de fitness colombien dans les années 90, Alberto Perez (il avait oublié sa musique pour un cours, il a dû improviser, et ça a donné la Zumba !). Sa bonne idée ?
Mélanger l’énergie positive des chorégraphies de danses latines (salsa, samba, merengue, ou encore reggaeton) qui permettent de se défouler et de décompresser avec un travail cardiovasculaire et musculaire qui engage absolument tout le corps.
La promesse de sa bonne idée ?
Perdre du poids bien sûr, et rapidement ! Et il faut dire qu’à raison de 500 calories par heure, ça ne peut que marcher. En outre, suivre régulièrement des cours de Zumba permet de développer ses capacités cardiaques et pulmonaires, d’améliorer sa coordination et son équilibre, mais également de faire travailler son ciboulot puisque ces chorégraphies faites de déhanchés caliente, il faut bien les retenir. Vu comme ça, on pourrait se dire facilement que la Zumba se suffit à elle toute seule. Pourtant, pourtant…
Les risques liés à la Zumba…
Comme toutes les pratiques intensives, la Zumba n’est pas une activité anodine, et l’argument qui consiste à dire que ce sport est accessible à tous, est tout simplement (et on ne peut pas dire autre chose) mensonger.
Premièrement, la Zumba exige, si ce n’est un bon niveau sportif, une indispensable bonne condition physique (voire très bonne). Il faut être capable de changer de rythme en un quart de seconde (aïe pour les articulations !), le tout avec des temps de récupération quasi inexistants.
Et justement, les articulations, changements de rythme ou pas, elles prennent quand même un peu cher entre les gigantesques mouvements de bras et les balancements du bassin plus que dynamiques (pour ne pas dire légèrement violents). Tout ça sans compter que le prof pratique en même temps que tout le groupe (le plus souvent entre 20 et 30 personnes), ceci l’empêchant bien évidemment de veiller au grain, et surtout aux mauvais placements.
En quoi le Pilates est-il un bon complément à la Zumba ?
Bien qu’à l’opposé de la Zumba dans sa philosophie même, la méthode Pilates devrait être obligatoire pour tous ceux qui sont fans de ce type de cours cardio ultra intensifs (bon ok, « obligatoire » c’est un peu fort, mais c’est parce que nous sommes carrément convaincus !).
Pourquoi ?
Tout simplement parce que le Pilates permet, on le sait, d’entretenir voire de retrouver une souplesse articulaire absolument nécessaire si l’on ne veut pas être en force pendant les enchaînements chorégraphiés.
Elle permet également de renforcer les muscles abdominaux profonds qui protègeront efficacement vos lombaires si vous vous placez mal, chose quasi inévitable dans un cours qui va si vite. Et ces muscles-là, ce n’est pas en Zumba qu’on les travaille.
Enfin, les cours de cardio-training (Zumba ou autres) sont faits de sauts, et donc d’impacts. Or on sait aujourd’hui combien ces derniers sont néfastes pour le périnée. En pratiquant le Pilates parallèlement à la Zumba, vous préviendrez les risques de fuites urinaires et autres désagréments liés à un plancher pelvien surmené.
Enfin (et mine de rien, ce n’est pas rien), le Pilates peut vous aider avec plus de douceur et de patience à coordonner vos gestes avec fluidité et harmonie, et de fait, vous permettre de mieux profiter de vos séances de danse Zumba, puisque vous n’aurez plus l’impression d’être larguée !
Pilates et Yoga
Oui, Yoga et Pilates ont beaucoup de choses en commun.
Et si ces 2 pratiques sont faites régulièrement, elles peuvent s’apporter énormément.
Le résultat : un bien-être total et étonnant !
Nous voici à la fin de ce dossier et, définitivement, la méthode Pilates est la pratique physique (même si nous préférons dire « discipline ») idéale pour être le complément de tous les sports, de tous les entraînements. Et cela est encore plus vrai en ce qui concerne le Yoga.
Évidemment nous direz-vous !
Eh bien, oui, évidemment ! Car pratiquer du Pilates et du Yoga régulièrement, c’est bien la meilleure des choses que vous pouviez offrir à votre corps, à votre tête, à votre être tout entier 😊
Pilates et Yoga : 2 disciplines holistiques…
Même si l’on emploie essentiellement le terme « holistique » pour décrire les médecines naturelles, finalement, il n’est pas si inapproprié dans le cas du Pilates et du Yoga, deux « gymnastiques » qui s’intéressent à l’être dans son tout : dans son mental, dans ses émotions, dans son corps bien sûr, mais aussi dans sa respiration, dans sa concentration.
Quelles autres activités permettent cela ?
Le Yoga et le Pilates ont leurs principes basés, ancrés dans l’écoute et la compréhension de soi-même, aussi bien mécaniquement que psychologiquement.
Pour autant, il ne faut pas croire que ce sont des pratiques redondantes. En réalité, elles sont clairement complémentaires. Ainsi, pratiquer le Pilates et le Yoga constitue une routine plus que bénéfique, et sur bien des niveaux…
Le Centre : le secret du mariage réussi du Yoga et du Pilates
Et cela est surtout vrai pour les cours de Yoga dit « dynamique ». Ashtanga, Vinyasa, autant de pratiques bien sûr riches de tout ce que transporte et véhicule la science et l’art du Yoga, mais également des pratiques parfois éprouvantes pour le corps, exigeantes. Essayez de sauter pieds joints entre vos mains depuis la posture du Chien Tête en Bas (Ado Mukha Svanasana pour les puristes) et vous verrez !
La limite entre volontarisme et exagération est parfois difficile à saisir pour un élève. Mais en faisant précéder votre séance de Yoga par une leçon de Pilates, vous préparez vos muscles à l’effort, vos articulations aux mouvements, vos ligaments à l’étirement, votre tête à la concentration sur vous-même, et… et… et surtout, votre Centre sera actif pour protéger votre colonne vertébrale pendant les nombreuses flexions avant et arrière que compte le Yoga.
Du reste, cet effet de gainage protecteur est également efficace lorsque les cours sont pris à distance l’un de l’autre. Dans tous les cas, le Pilates renforce les muscles abdominaux profonds, et ça, ça permet tout simplement de profiter de toutes les postures sans risquer de se blesser.
La conscience de l’alignement : une connaissance essentielle qu’apporte le Pilates
Les postures de Yoga peuvent être quelques fois un peu compliquées. Même dans une forme de Yoga toute douce. Être certain(e) d’être dans le bon alignement, ce n’est pas toujours évident.
Le Pilates développe énormément la proprioception. Le Yoga aussi bien sûr, mais différemment. Le Yoga développe la perception de soi-même dans l’espace surtout. Le Pilates, lui, se focalise sur la géométrie, l’angle entre la cuisse et la hanche, l’exacte verticale, etc.
Cette précision extrême offre une qualité de ressenti supérieure au pratiquant ou à la pratiquante de Yoga. Par exemple, s’installer dans un Guerrier 1 (Virabhadrasana 1) en étant absolument sûr(e) que votre genou a un angle de 90° qui reste dans l’alignement de la tête de cuisse par rapport à l’os de la hanche… Super facile ! Et cette aisance, cette évidence dans l’alignement permet évidemment de n’avoir plus qu’à savourer le va-et-vient du souffle dans la posture.
Loin de lui nuire, c’est bien la précision dans le placement qui permet ensuite le lâcher-prise et tous ses bienfaits.