Sans rien enlever au fait qu’une naissance est sans aucun doute l’un des plus beaux moments de la vie, la grossesse et l’accouchement restent des étapes extrêmement traumatisantes pour le corps d’une femme, quel que soit son âge.
En effet, tandis que bébé pousse et grandit tranquillement mais sûrement dans le ventre douillet de maman, cette dernière, forcément, supporte un poids de plus en plus lourd à porter.
Les conséquences ?
Des muscles du dos très (pour ne pas dire trop) sollicités, des muscles abdominaux qui se distendent, et bien évidemment, un périnée à bout de souffle.
De fait, après l’arrivée de bébé, la silhouette reste un peu « flagada » et la posture elle aussi semble coincée dans cette attitude typique des femmes enceintes : cambrure exagérée, ventre qui pointe, et épaules vers l’avant.
C’est bien ce que promet de corriger le Pilates post-natal. Mieux : il est même fort probable que les toutes jeunes mamans pratiquant la célèbre méthode se sculptent un corps encore plus tonique et galbé qu’avant leur grossesse !
Et tout ça sans parler des effets positifs indéniables sur le mental, des effets qui peuvent largement participer à libérer les mamans novices de leurs angoisses et de leurs doutes.
Bref : après l’accouchement, le Pilates post-natal a tout bon !
Pilates post-natal VS rééducation périnéale ?
Très proche d’une forme de rééducation thérapeutique dans son approche, il est important de dire tout de suite qu’en aucun cas le Pilates tout court et même le Pilates post-natal ne peuvent remplacer la rééducation périnéale absolument nécessaire à toutes les jeunes mamans.
D’ailleurs, cette dernière s’effectue en général 1 mois à 1 mois ½ après l’accouchement, tandis que la pratique du Pilates post-natal ne pourra commencer qu’au bout de 2 à 3 mois (parfois un peu plus tard en cas de césarienne), et après avis médical.
Il est extrêmement important de respecter cet ordre des choses, sans quoi, voulant bien faire, vous risquez en réalité d’affaiblir encore plus votre plancher pelvien…
Pourquoi le Pilates post-natal est-il si efficace ?
Pour répondre directement à la question, parce que, à l’instar du Pilates traditionnel, le Pilates post-natal fait travailler, en douceur mais profondément, justement toutes les régions du corps qui ont souffert pendant la grossesse et l’épreuve de l’accouchement. Le plancher pelvien bien sûr (ce qui consolidera en plus les effets positifs de la rééducation périnéale), mais également les muscles abdominaux profonds (ceux qui rendent le ventre tout plat !), les fessiers et les dorsaux.
La pratique de ce Pilates spécialement adapté aux jeunes mamans permettra également de relancer la circulation sanguine, elle aussi n’étant pas épargnée par les 9 mois passés à porter bébé.
En très peu de temps si vous êtes régulière, vous retrouverez une ligne peut-être encore plus galbée qu’avant (de quoi épater toutes vos copines, et faire plaisir à papa !), et vous pourrez dire adieu aux jambes lourdes et aux douleurs de dos.
Le Pilates post-natal pour éviter le baby-blues ?
Les suites de l’accouchement, ce n’est pas qu’un corps que l’on peut avoir du mal à reconnaître (et de fait, à accepter), des douleurs physiques, et une fatigue généralisée à laquelle les fluctuations hormonales ne sont pas étrangères.
C’est aussi parfois une réelle souffrance morale, et, dans tous les cas, beaucoup de questions et de doutes qui peuvent vite parasiter voire carrément gâcher ces premiers moments partagés avec bébé. Vous le savez, le Pilates quel qu’il soit, post-natal ou non, s’attache à faire reprendre conscience de son corps, à développer une qualité d’écoute de ce dernier qui amène nécessairement une meilleure compréhension et donc, à davantage de bienveillance envers soi-même.
Rien que ça, ça fait du bien !
Et puis, en Pilates, il y a inévitablement le travail de la respiration, avec tous ses effets bénéfiques sur le mental : relaxation, baisse du niveau de stress, et gestion des émotions qui permet d’éviter les pics de déprime. Autant de choses qui permettent aux jeunes mamans d’être épanouies et pleines d’entrain. Et une chose est certaine, si maman va bien, bébé est heureux !