À Jouer ? Mais de quoi voyons ?
Mais de la musique pardi ! Guitare, piano, saxo, violon ou pourquoi pas mélodica, les instruments de musique ne manquent pas, et s’il est vrai qu’elle adoucie les mœurs, apprendre à la jouer vaut pour une vraie séance de méditation, avec tous les bienfaits sur la santé qui vont avec. Alors ? Vous êtes plutôt Mozart et son apaisement poétique ? Fantastic Negrito et son rock funcky qui transporte ? Ou alors les Guns et leur énergie communicative ? Quoi qu’il en soit, aujourd’hui Corps & Santé vous donne le La !
La musique, on l’apprend enfant : c’est faux !
Vous rêviez d’apprendre l’harmonica ou la batterie quand vous étiez petit, et maintenant, alors que l’envie ne vous a en réalité jamais lâché (vous l’avez probablement mise dans un coin, tout simplement), vous vous estimez trop vieux pour cet apprentissage réservé dans la conscience collective à l’âge scolaire. Mais pourquoi donc nous sommes nous tous mis ça dans la tête ? S’il est vrai que c’est à l’âge de l’école que le cerveau est le souple et le plus propice à apprendre, il le reste quand même (capable d’enregistrer) que l’on ait 30, 40, 50 ou 60 ans ! Étonnement, personne ne se pose la question sur l’âge idéal de l’apprentissage du tricot… Bref. Que les choses soient à présent claires : il n’y a pas d’âge pour apprendre la musique, pour apprendre à la jouer, et en plus de vous régaler, vous allez profiter des nombreux bienfaits de l’apprentissage d’un instrument sur la santé !
Gratter quelques accords pour se sentir mieux
Quel est le point commun entre prendre son premier cours de musique et aller à sa première séance de méditation ? Réponse : aucune ! On se sent un peu pareil, hésitant, plein d’appréhensions et de doutes : mais qu’est-ce que je fais là ? Est-ce que je vais réussir à tenir assis le dos droit, ou est-ce que je vais réussir à toucher la dernière corde avec mon petit doigt ? Est-ce que je ne vais pas me déconcentrer ? Et mon dossier à finir pour demain ? A chaque nouvel apprentissage, son lot de peur-de-l ’échec qui nous empoisonne chacun, d’une façon ou d’une autre. Mais une fois les séances d’initiation passées et les premières aptitudes découvertes presque magiquement (ça alors ! J’y arrive ! J’en suis capable !), quel coup de boost au moral et à l’estime de soi ! Une assurance retrouvée, une réassurance même (ça ne devrait pas être prescrit chez le médecin annuellement ça, la « réassurance » ?), qui aura une portée positive sur votre vie émotionnelle et sociale bien au-delà de l’enceinte des murs de votre école de musique.
Souffler quelques notes et optimiser son cerveau
Le cerveau passionne les scientifiques. Et de nombreuses études se sont penchées sur ce qu’il pouvait bien se passer à l’intérieur pendant des activités données. Et si la plupart de nos occupations quotidiennes (et même les plus fatigantes intellectuellement) ne sollicitent en réalité que très peu de zones de notre caboche en même temps, le fait de jouer d’un instrument de musique, que ce soit en virtuose ou en très débutant, fait faire de vrais loopings à nos neurones, exactement comme la pratique de la méditation. Une véritable gymnastique cérébrale, gage de jeunesse cognitive et d’efficience. Optimisation de la mémoire, des capacités d’intégration, d’adaptation et même d’improvisation. Eh oui : savoir lire une partition apporte aussi la faculté de savoir s’en écarter en toute harmonie !
Pianoter une mélodie pour trouver son chemin
Jouer un air permet bien sûr de développer son oreille. Et bien sûr encore, cette oreille plus sûre sera un indispensable pour progresser dans votre pratique musicale, ne serait-ce que pour entendre les fausses notes. Mais des fausses notes, n’y en-t-il que pendant votre cours de flûte traversière ? Malheureusement non. Les fausses notes sont le lot de tous sur le chemin de la vie. On se trompe, voilà, tout simplement, sur un peu tout, et plus ou moins souvent. Pourtant, ces erreurs de jugement, de direction, en sommes ces mauvais choix n’auraient-ils pas pu être évités ? Pour certains bien sûr, non (il faut rester lucide), ça devait bien arriver. Mais pour d’autres ? Et si votre oreille vous avez laissé entendre votre petite voix intérieure ? Elle, elle vous aurait évité de vous embourber sur un mauvais chemin… Tiens, l’oreille, la revoilà… Eh bien vous savez quoi ? Ces deux oreilles n’en sont qu’une seule, et si elle sait reconnaître un La mineur, à l’écoute de vos émotions les plus profondes, elle saura vous guider sur la voie du bonheur.